Virginie Magic Art : des podiums à la présidence du concours INJA, le parcours d'une passionnée des ongles - Beauty Profs
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Virginie Magic Art : des podiums à la présidence du concours INJA, le parcours d’une passionnée des ongles

Installée à Tarascon, Virginie « Magic Art » est une styliste designer internationalement reconnue dans le petit monde du nail art 3D. Formatrice, elle anime également sur Facebook des tutos en live, les « défis de Vivi », suivie par des milliers de fans. Elle nous parle de son parcours, de sa passion intacte pour le nail art, et du concours INJA qu’elle co-préside à Beauty Prof’s en 2019.

Originaire d’Asie,le nail art 3 D  connait un engouement croissant auprès du public français, comme en témoignent les nombreuses photos postées sur Instagram, ainsi que les vidéos et blogs consacrés spécifiquement à cette technique.

Virginie, en quoi consiste techniquement le Nail art 3D ?

D’abord, il s’agit de façonner manuellement une extension d’ongle de plusieurs centimètres, car il faut une bonne surface pour pouvoir travailler. Ensuite, on passe à la déco proprement dite, qui consiste à sculpter des motifs en relief et à dessiner sur l’ongle au pinceau. On peut y ajouter des bijoux (strass, perles…), des accessoires (plumes, fils, chainettes…), et même utiliser toute sorte de matériaux comme du tissu, de la dentelle, du sable… Comme pour toute création artistique, les possibilités sont presque infinies.

Quelles sont les qualités requises pour devenir styliste designer en déco 3D ?

Le Nail art 3D est une discipline à part entière, qui dépasse le cadre classique d’une manucure. Chaque ongle se travaille à la façon d’une œuvre d’art. Chaque réalisation est unique. Inutile, donc, de se lancer, si on n’a pas, à la base, un potentiel artistique à exprimer et une bonne dose de créativité. Mais le Nail Art 3D demande aussi une parfaite maîtrise du modelage de l’ongle en trois dimensions. Ce qui signifie de solides bases techniques. Pour acquérir cette dextérité, il faut des formations de haut niveau, mais aussi beaucoup de pratique et de la persévérance. Autant dire qu’une spécialiste en déco 3D ne compte pas ses heures… C’est une discipline exigeante, qui requiert de la constance, le sens du détail et le goût de la perfection. Mais le résultat en vaut la peine : quelle satisfaction quand on va au bout de ses idées !

Pourquoi vous être orientée vers la déco 3D ?

C’est une histoire personnelle, une histoire de passion. J’ai grandi dans le monde du spectacle en suivant ma mère qui était danseuse professionnelle. Toute petite, j’ai vécu le maquillage de scène, les costumes. J’en ai gardé le goût des univers oniriques, de la perfection, et de la beauté. Lorsque je me suis lancée dans le métier de prothésiste ongulaire, j’ai voulu explorer tout ce qui était possible au plus haut niveau dans l’ongle. Le design 3D m’a tout de suite attirée car l’imagination peut vraiment s’exprimer. J’aime cette liberté totale de création mais aussi le challenge qui consiste à toujours repousser les limites techniques de mon travail.

Quel est votre parcours ?

En 1991, je deviens prothésiste ongulaire et ouvre mon premier salon dans le sud de la France. Au début des années 2000, je me spécialise dans le nail art 3D qui arrive en France et participe à différents concours de haut niveau, avant de devenir la première juge internationale française lors d’une compétition en Allemagne, ce qui me vaut un reportage sur TF1. A cette époque , il n’existe qu’une quinzaine de concours en nail art 3D dans le monde, et aucun en France. Aujourd’hui, j’ai gardé une clientèle de particuliers, mais je me consacre surtout à la formation de professionnelles.

Comment vous voyez-vous aujourd’hui ?

Difficile de garder une totale indépendance vis à vis des marques dans ce métier. C’est pourtant ce que j’ai voulu faire en me lançant dans la formation. J’apprends aux prothésistes à savoir travailler avec n’importe quels produits du marché, à comprendre leur métier, à adopter les bons réflexes. Je suis un électron libre. A 43 ans, ma passion des ongles est intacte, et j’essaie de la transmettre en enseignant tout ce que j’ai appris. Je m’efforce de faire bouger le métier. C’est dans cet esprit que j’anime tous les vendredis les « défis de Vivi » en live sur Facebook, avec des tutos à l’aveugle. Je continue d’explorer des pistes.

Pourquoi avez-vous accepté de co-présider le concours INJA Nail Prof’s ?

Il n’existait aucune compétition de niveau international dans le sud de la France, ma région, alors qu’il y a un viviers de stylistes très créatives. INJA est une signature d’excellence dans le monde : les juges suivent une formation spéciale et sont tous des professionnels de très haut niveau qui ont gagné des concours, le jugement se fait à l’aveugle, l’impartialité est totale. C’est pour cela que gagner une épreuve sur le concours INJA est une référence dans notre métier. Chaque candidat(e) concourt avec son matériel, ses produits, aucune marque n’influence le concours. Ce sont des valeurs qui me tiennent à cœur.

En quoi est-il important de participer à des concours lorsqu’on est professionnelle ?

Les concours, c’est important dans notre métier, et pas seulement pour gagner des podiums. La préparation demande aux concurrentes beaucoup de travail – des recherches, de l’entrainement… Personnellement, la compétition m’a aidée à progresser professionnellement. A chaque fois, c’était une exploration de mes propres limites. Il ne faut pas oublier qu’une prothésiste travaille souvent seule : difficile de se renouveler tout le temps… L’esprit de compétition stimule la créativité, la remise en question. Participer ou assister à un concours est très motivant et permet d’exprimer et de voir autre chose que ce que l’on fait au quotidien. Au salon Beauty Prof’s, les concurrentes auront la chance d’avoir un nombreux public professionnel à même d’apprécier leur travail et seront notées par un jury international de haut niveau : c’est très valorisant.

Comment se dérouleront les épreuves ?

Ce qui est intéressant avec le format du concours INJA, c’est que la compétition se déroule entièrement en live : il n’y a pas de pré-sélection, tout le monde peut se présenter au concours. Toutes les inscriptions se font en ligne (*). Les candidates seront convoquées à la compétition les 13 et 14 octobre prochains, au Parc des expositions de Marseille Chanot, lors du salon Beauty Prof’s. Les épreuves se dérouleront par niveau, de débutant(e) à expert(e), et seront suivies d’une évaluation anonyme au rideau. Le jury sera composé de plusieurs juges internationaux, qui noteront séparément une partie du travail réalisé par chaque concurrente. A la fin du concours, une remise de prix sera faite en public.

(*) ndlr : sur le site beauty-profs.com, à partir du 15 avril 2019

Quel est le programme du concours ?

Il est important de préciser que les candidat(e)s concourent par niveau et que même les débutant(s) peuvent participer. Les thèmes exacts seront dévoilés dans le courant du mois avril et les concurrentes auront donc six mois pour se préparer. Tout ce que je peux vous dévoiler à ce stade, c’est qu’à côté de certains exercices connus du concours INJA, nous aurons la chance d’avoir une nouvelle épreuve spécialement conçue pour les Françaises par Lysa Comfort, présidente de INJA.

Beauty Prof’s vous donne rendez-vous pour l’ouverture du concours ! Pour recevoir le règlement et le dossier d’inscription, veuillez vous rendre sur le site beauty-profs.com/concours INJA Nail Prof’s à partir du 15 avril 2019. 

Photo d’illustration publiée avec l’aimable autorisation de Virginie « Magic Art » (réalisation personnelle)